Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 se dessinent de plus en plus. Paris se prépare à accueillir l’événement tout en veillant, selon l’avis de Vir Transport, de proposer des solutions innovantes et, surtout, décarbonées pour répondre aux enjeux environnementaux. C’est dans ce cadre que Blue Line Logistics France, spécialisée dans le transport de marchandises et la distribution urbaine, a remporté l’appel à innovations mobilités.
Une navette flexible et durable
L’organisation des Jeux Olympiques est toujours un défi de taille pour les pays organisateurs. La directrice du développement de Sogestran Logistics (Multimodal Transport & City Distribution), Céline Mantoux, rappelle qu’il est à cette occasion nécessaire d’ « acheminer des matériaux de construction vers les sites et transporter des équipements dans les quartiers des JOP ». En outre, un transport régulier doit être garanti pour évacuer les déchets et pour alimenter l’ensemble des sites.
C’est dans ce cadre que la société Blue Line Logistics France s’est distinguée en proposant une navette fluviale durable, flexible et innovante. Son objectif est de permettre un transport massifié des marchandises entre tous les sites, en y intégrant également livraison du dernier kilomètre, autrement dit la livraison urbaine qui sera réalisée par des vélo-cargo ou des petits véhicules (type GNL).
Le ZULU, une barge performante
Blue Line Logistics France fait appel à un bateau spécifique : le ZULU, une barge qui permet d’avoir moins de coque au contact de l’eau de sorte à consommer moins d’énergie. Si le ZULU peut ainsi évoluer sur toutes les voies navigables, il peut toutefois supporter jusqu’à 320 tonnes de marchandises ! Il est en outre équipé d’une grue embarquée.
Les ZULUS conçus par la start-up peuvent ainsi assurer le transport des marchandises de la grande distribution mais aussi des matériaux du BTP. Céline Mantoux précise que « nous pouvons travailler les contenants, déjà très flexibles, avec nos clients. L’écosystème n’a jamais été aussi prêt et nous sommes satisfaits de participer à l’économie circulaire et à un système multimodal de transport durable ». Pour cela, l’entreprise met l’innovation à l’honneur et n’hésite pas à investir entre 25 et 30 millions d’euros par an dans la recherche et le développement. Elle est ainsi parvenue à améliorer la performance environnementale du moteur de ses bateaux mais aussi à les équiper de systèmes de propulsion hybrides (diesel et électrique).
La directrice du développement ajoute que « nous réfléchissons désormais avec la Mairie de Paris et les membres associés à l’appel à innovations mobilités ‘Jeux olympiques et paralympiques 2024’ pour définir la typologie des marchandises à transporter ». Une démonstration a d’ores et déjà été organisée : des petites caisses mobiles, des palettes ainsi que des big-bags ont été chargés sur le pont du ZULU 03, qui était amarré au port des Champs-Élysées.
L’objectif est de parvenir à proposer des navettes régulières dans le but de faciliter la vie des clients. Mais surtout, l’enjeu est d’aller plus loin et de pérenniser le dispositif après les Jeux Olympiques.
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